La fête de l'Humanité 2012: "un grand cru" !


Ce week-end nous nous sommes retrouvés, nombreux communistes du département et membres du fdg a la fête de l’humanité qui traditionnellement constitue évènement politique de la rentrée à gauche.
Plusieurs d'entre nous étaient arrivés en début de semaine pour monter notre stand.Dés le vendredi il était opérationnel et la vente de pâtés lorrains et gris de Toul a pu commencer...nos camarades du bar n'ont pas chaumé non plus!
Le samedi dans une ambiance particulièrement conviviale, nous avons battu les records de vente de pâtés lorrains....mais surtout, nous avons  pu nouer de nombreux contacts avec les participants et faire signer la  pétition sur le traite européen ou la ré industrialisation de la lorraine. 
Deux débats ont été organisés le samedi et le dimanche, l'un sur la santé animé par Frédérique Boulanger,l’autre avec notre camarade Bernard Friot qu'on ne présente plus...
Ils ont rassemblé de nombreuses personnes et marque le temps fort politique du stand 54.
Un 3 éme débat, a eu lieu sur le stand du Blanc Mesnils, auquel j'ai été conviée par l'intermédiaire de Cédric Ingold, avec Marie-George Buffet, sur la discrimination au travail des LGBT.
Par ailleurs,a fête a toujours été présente sur le stand au travers la musique, la danse et quelques groupes qui ont " chauffe " la salle. A tout point de vue cette belle réussite dans la préparation , l'organisation et le déroulement de cet événement important et qui se devait de marquer un temps fort,de notre activité a témoigné de notre vigueur politique et de notre cohésion.



Sur les autres stands, des débats nombreux , riches, avec des témoignages de luttes et d'engagements forts,de réflexions sur notre combat politique avec comme fil conducteur la renégociation du traité Européen et notre demande d'un référendum. Mais aussi, la musique de tous les styles partout et la bonne bouffe française et internationale avec des représentants de très nombreux pays.
Nous rentrons fatigués, mais plus déterminés que jamais a faire triompher l'ensemble de la gauche sur nos idées !
Annie LEVI-CYFERMAN

Universités : quel bilan du processus de Bologne ?



Rappel des faits : Elaboré en juin 1999, et signé depuis par quarante-sept pays, le processus de Bologne vise à unifier les systèmes d'enseignement supérieur Européen. Depuis une dizaine d'année, il a surtout, sous couvert, et d'harmonisation, et de mobilité des étudiants, entraîné la mise en place de réformes à visée néolibérale, dénoncée par une bonne partie de la communauté universitaire.

En France, le processus de Bologne s'est traduit par l'instauration du système LMD ( Licence-Master-Doctorat ) qui a, entre autres, cassé le cadre national des diplômes, accentué le mise en concurrence des filières et le poids des entreprises dans le contenu des formations . Loin de freiner ce mouvement, le dernier " Rapport d'exécution " du processus de Bologne, adopté en mars dernier par le Parlement européen, poursuit dans cette même logique de libéralisation de l'enseignement supérieur. Seuls les députés du groupe de la européenne gauche unitaire - GUE - et de la gauche verte nordique - GVN - regroupant communistes et progressistes, ont voté contre.


Marion  Guenet
Secrétaire générale de l'Union des étudiants communistes cite :

   Le bilan du processus de Bologne est désastreux pour les étudiants et pour les jeunes diplômés de toute l'Europe avec la réforme LMD ( Licence- Master- Doctorat ), on nous parlait d'harmonisation de nos formations. or, force est de constater que, aujourd'hui, seules les politiques de régressions sociales - augmentation des frais d'inscription, casse des services publics... ) sont en harmonie. 
  
On voit bien que l'ambition de développer la mobilité étudiante est un véritable échec en l'absence totale d'encadrement structurel et financier, seuls 2 % des étudiants de France y ont accès, le plus souvent dans les grandes écoles où les moyens financiers sont les plus grands.  Le mot fort du bilan de ce processus est :
" déréglementation ". Les diplômés n'obtiennent pas la même reconnaissance d'une université à une autre en France, alors d'un pays à l'autre, c'est bien pire.

Ainsi, il faut lancer un plan de lutte contre les inégalités sociales et la ségrégation.

Depuis 10 ans, le coût de la vie étudiante n'a cessé de grimper.
C'est un véritable frein à la démocratisation des études supérieures.

Coût : 2434 euros mensuels

 A l'Université  :  30 % ont des parents  assez pourvus ;
                            21 % ont des parents ouvriers ou employés.

L'élitisme s'est accru dans les CPGE : Les grandes écoles ont deux fois moins d'enfants de classe populaires qu'en 1970.

73 % des étudiants déclarent exercer une activité salariée à côté de leurs cours;

   La solution serait une  " ALLOCATION D'AUTONOMIE " prenant en compte toutes les dépenses nécessaires à l'étudiant.


Non à l'austérité ! Non à la remise en cause de nos acquis et leurs améliorations !


François Hollande, président de la République, au cours de sa campagne électorale, s'était engagé à renégocier le traité européen pour la stabilité, la coordination et la gouvernance, appelé aussi pacte budgétaire, signé par Sarkosy et Merkel. Il n'en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône, à la fois, l'austérité à perpétuité et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles.

Pourtant l'expérience montre que cette orientation n'a fait qu'enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance ( Grèce, Italie, Espagne, Portugal...). Sarkosy battu, son traité ne doit pas être appliqué. Il faut aujourd'hui un débat public sur les orientations européennes et un Référendum sur le nouveau traité. Seul le peuple souverain peut décider de son avenir.

C'est une question de démocratie. Le Parti communiste et le Front de gauche qui ont contribués à l'élection présidentielle pour une part importante ( près de 4 millions de voix ) à la mise enplace d'une politique enfin sociale, humaine et démocratique à organiser rapidement un Référendum sur la question !

A plus forte raison qu'au dernier Référendum de 2005 sur l'Europe, la majorité de notre peuple l'avait refusé. Rappelons-nous ! Les Français comme-mêmes et bien d'autres démocrates, avaient eus " torts d'avoir raison " à l'époque. En clair, ils souhaitent une Europe , non pas des riches mais bie une Europe des travailleurs, qui œuvre pour un partage équitable des richesses, s'orientant vers un Monde de Paix, de solidarité et de bonheur sans souci de lendemain.
                   
C'est-à-dire " L'Humain d'Abord " qui n'est aucunement insaisissable ni démagogique pour les peuples;

Notre Unité dans la signature de cette pétition pour l'exiger est indispensable.

Le PCF et le Front de gauche s'y engagent.

Rentrée politique !


Cet été malgré les vacances et les camarades partis chercher le soleil, la section de Nancy a réussi a garder une activité régulière pour informer la population sur : les licenciements (PSA, Doux, Sanofi...), la question Syrienne et surtout le traité budgétaire européen.
Pendant ce temps la bourgeoisie tentait tant bien que mal d'exister, en critiquant le pantalon de Cécile Duflot ou en animant quelques querelles intestines : peu importe.
Pour les communistes et le front de gauche la rentrée est chargée : estivales du front de gauche, estivales du PCF et bien évidement la fête de l'humanité (au passage les places à 20 euros sont en vente à la fédé).
Ces estivales très riches en débats,en ateliers de réflexions politiques, et en stratégies à adopter face au capitalisme, ont amené les différentes formations du front de gauche vers un combat et un objectif commun : s'opposer au traité budgétaire européen, demander un débat national qui se soldera par un référendum.
Ce nouveau traité va dans la droite ligne de l'Europe néolibérale qui coûte tellement cher aux peuples européens. La commission européenne pourra, grâce à ce traité, invalider notre budget national, alors que cette commission n'est qu'un groupe d'oligarques non élus, qui ne représentent en rien le peuple français. Ce pacte budgétaire nous impose également « la règle d'or » qui n'est ni plus ni moins que l'austérité à vie. Leur argument principal : la dette des Etats... Sauf que cette dette est justement due à leur idéologie néolibérale (moins d'impôts pour les grands groupes, évasion fiscale, diminution des impôts pour les plus riches et privatisation de la création monétaire), c'est même l'objectif de cette idéologie : l'affaiblissement de l'Etat (à travers la dette). La dette est une arme capitaliste pour pouvoir justifier le démantèlement de notre système de solidarité nationale et sa privatisation.
En tant que communistes nous refusons ce diktat et nous devons adopter une stratégie claire pour arrêter cette offensive capitaliste : l'urgence c'est le traité européen, sa ratification n'est qu'une affaire de quelques semaines dans le dos des peuples, ce traité ne sert pour les capitalistes qu'à récolter ce que la stratégie de la dette à semé : en imposant la règle d'or et en contrôlant notre budget les capitalistes nous obligeront à vendre notre système de solidarité nationale...C'est pourquoi même si le fond du problème est la stratégie de la dette, le combat d'aujourd'hui est le traité européen.
Après cette réflexion nous passons à l'action :
Nous informons la population sur ce traité, que bien peu de gens connaissent et nous faisons signer la pétition lancée par le journal l 'Humanité pour un débat et un référendum. La bataille a déjà commencé à Nancy avec les actions du front de gauche le dimanche sur tout les marchés du grand Nancy. Nous allons amplifier le combat dans les jours à venir avec plusieurs journées fortes : la fête de l'Humanité, une manifestation le 30 septembre à Paris mais aussi la venue de Patrick Le Hyaric à Nancy dans une assemblée citoyenne sur le traité européen.
Par ces actions nous espérons imposer ce débat sur la scène publique, faire monter le niveau et arracher le référendum.
En marche !
F.B.