Ensemble contre la crise. Ensemble contre la haine


Le PCF tient à dénoncer fermement la manière dont le Maire de Dieuze a apporté l'information d'une éventuelle installation de demandeurs d'asile sur la ville de Dieuze par les autorités préfectorales.

En aucun cas la commune de Dieuze n'a été désigné par le préfet pour accueillir des demandeurs d'asile, les services de l’Etat  procèdent   actuellement à répertorier les logements ou structures vacants sur l'ensemble de la Moselle.   Cela se fait avant tous les Hivers pour répondre à une obligation légale d'hébergement des personnes sans abri!

Le Maire utilise la presse et a fait  diffuser un tract  sur la ville  pour stigmatiser une population: les KOSOVARS qui sont avant tout des demandeurs d'asile arrivant d'un pays classé non sûr.

Mais si rien n'est prévu pour Dieuze alors pourquoi  a-il fait cela? Certainement est-il en manque de médiatisation

Il est tout à fait abject d'utiliser la détresse, l'insécurité de l'emploi que vivent au quotidien les citoyens de Dieuze et Environs pour tenter de les mobiliser  contre une décision totalement inexistante et surtout d'avoir fait  croire que des demandeurs d'asile aggraveraient leur situation sociale.
Nous avons contacté la sous préfecture le vendredi 19 octobre après midi pour exprimer notre inquiétude face à cette réunion et l'instrumentalisation qu'en faisait le Maire de la commune.
 Nous avions eu confirmation qu'en aucun cas des décisions avaient été prises pour transférer des demandeurs d'asile sur le secteur de Dieuze. 

Nous relevons que le tract mensonge à été diffusé sous l'égide des élus municipaux, nous osons espérer que certains d'entre eux s'élèveront contre cette manipulation et n'auront pas coopérer avant de vérifier les informations du Maire.
Le premier magistrat d'une commune a le devoir de veiller à l'ordre public, il est de sa responsabilité d'amener tous les éléments aux citoyens afin  d' ouvrir un  débat.  Le Maire de Dieuze a non seulement menti, mais il a participé au trouble de l'ordre publique.
De vieux démons ont resurgi : des individus en ont profité pour scander des slogans racistes et xénophobes, proscrits par la loi.
Le pire est que le Maire ne fût pas offusqué par ces propos.

Nous demandons au préfet de Région de prendre toutes ses responsabilités face à ce comportement indigne d’un élu de la République.

Estelle Gallot
Secrétaire de section PCF de Dieuze

Ce soir, personne ne dort dehors rue Gilbert

Depuis un mois des familles entières de demandeurs d'asile dormaient devant le centre d'accueil d'urgence de l'ARS, 15 rue Gilbert.
Des procédures judiciaires avaient été lancées. Des recours ont été déposés devant le tribunal administratif. Hier à l'audience, la préfecture a annoncé avoir relogé les familles.
Malgré le changement de majorité, le Droit d'asile continu à être bafoué. La dignité humaine est piétinée parce que l'Etat est défaillant.
Restons mobilisés pour tous les gens qui dorment dans la rue. Comme dans le prétoire, les communistes seront présents dans la rue.


Rendez-vous Samedi à 15H30, place Stanislas pour une manifestation.

La santé n'est pas une marchandise



Témoignage d'un médecin de Lunéville

Au Parti Communiste Français 

 Mesdames,messieurs,


J'ai été vivement surpris par le contenu de l'article paru dans l'Est Républicain du jeudi 18 octobre dernier(édition de Lunéville) concernant la déclaration du dr LEFEBVRE à propos du remboursement des actes  d'imagerie médicale aux patients se rendant pour des examens à l'hôpital de Lunéville.


Mon confrère affirme "nous avons été confrontés à des difficultés de recouvrement des sommes dues par les mutuelles [...] Nous avons été les derniers en Meurthe et Moselle à appliquer ce nouveau dispositif..."



En réalité,ce que ne dit pas le Dr LEFEBVRE,c'est que le cabinet d'imagerie médicale privé tenu par la société  civile professionnelle de médecins RADIOLOR à l'adresse du 6 rue Girardet à Lunéville dans l’hôpital public,sous  couvert d'un GIE , n'est pas l'unique cabinet d'imagerie médicale existant à Lunéville,puisque notre structure,la  SELARL des docteurs LOUIS et anciennement DOMBRET tient également un cabinet d'imagerie médicale  concurrent de celui de la SCP RADIOLOR(,mais qui ne bénéficie pas quant à lui des infrastructures de l'hôpital  public) à l'adresse du 1 bis rue de la Tour Blanche,à Lunéville,en face du Chateau, où sont pratiqués aussi tous  actes d'imagerie médicale en radiologie ,mammographie,échographie,ostéodensitométrie..à l'exception du  scanner qui est réservé à l'Hôpital de Lunéville et surtout que notre cabinet continue à pratiquer le tiers payant  avec toutes les mutuelles conventionnées avec notre société,de sorte qu'il est rare qu'un patient ait à avancer une partie d'honoraires de sa poche. 


Je me tiens à votre disposition pour toute précision complémentaire et vous prie d'agréer ,mesdames messieurs,mes salutations les meilleures.

Dr jean Paul LOUIS 


Un Traité contre le peuple


Les socialistes ont toutes les manettes et s'ils voulaient prendre le contre-pied des politiques néolibérales - sans surestimer les marges de manœuvre - il y aurait quand même le moyen d'imposer une politique différente. Ils ne devaient pas ratifier ce Traité européen, véritable catastrophe qui va priver la France de toute autonomie budgétaire. Ils l'ont ratifié en se disant que l'Europe va faire une relance.
En réalité, l'Europe ne fera pas de relance car son budget est plafonné à 1,24% de son PIB et il faut l'unanimité des 27 pour déplafonner le budget. En privant les Etats de leur dernier levier d'action, ce Traité donne une arme supplémentaire aux néolibéraux qui veulent casser toutes les « rigidités » sur le marché du travail, minimiser le rôle des syndicats, faciliter les licenciements et en finir avec l'Etat social.
On nous prépare les politiques qui sont en tous points similaires à celles menées dans les années 1930 par Hoover, Laval, Bruning et qui ont conduit l'Europe droit dans le mur. La grande question est : pourquoi Hollande a fait ça alors que tous les instituts de conjoncture annonçaient, après l'adoption du Pacte de croissance, une croissance inférieure à ce qu'elle était auparavant ? Se retrancher derrière ce Pacte est sacrément gonflé car son annonce s'est traduite par des prévisions de croissance en baisse du fait de l'austérité. Et puis, les 120 milliards d'euros injectés en Europe sur quatre ans sont une goutte d'eau par rapport au coût des politiques d'austérité actuelles qui sont de 240 milliards d'euros par an, et avec le Traité, ça va être pire.
On voit mal comment va s'en sortir le gouvernement. Hollande est-il prisonnier de son jeu d'alliances, puisqu'il ne s'est pas appuyé sur une base électorale qui lui aurait permis une affrontement ? Ou alors croit-il que ce n'est qu'un moment difficile à passer : «vous allez en baver pendant deux ans et ça ira mieux après» ? Difficile à croire car il est évident que cette politique va échouer.
Et pourtant, les solutions existent.

A court terme, changer le mandat de la BCE permettrait de sortir de la question des dettes publiques. Les marchés financiers ne sont pas efficaces, il faut arrêter de leur confier la dette publique et la faire garantir par la BCE, ce qui ferait chuter les taux. Bien sûr, les néolibéraux crieraient au retour du marxisme. Et pourtant, c'est ce que font ces grands communistes que sont les Américains, les Anglais et les Japonais.
Les taux sur la dette américaine à dix ans sont à moins de 2%. Les Japonais ont une dette publique qui s'élève à 200% du PIB et ils financent leur dette à dix ans à 2%. A court terme, ça éteint l'incendie des dettes publiques. Certes c'est difficile, ça demande une négociation, mais c'est la voie de la raison. Même Juppé et des gens du précédent gouvernement l'avaient reconnu.
Il faut ensuite stopper d'urgence les politiques d'austérité qui enfoncent les pays dans la récession et préparer un plan de reconversion écologique de nos économies qui créerait des milliers d'emplois. Une économie keynésienne avec une production écologique. Et bien sûr, reprendre la main sur les marchés financiers. On a vu à quelle catastrophe ils nous ont conduits, il y a des milliards qui circulent et qui changent de poche à la vitesse de la lumière. Les marchés ne sont pas rationnels : la dette les inquiète, ils demandent plus d'austérité
puis ils s'inquiètent pour la croissance car ils ont peur de ne pas être payés. Si l'austérité se traduit par une perspective d'accumulation des déficits, ils ne sont pas rassurés du tout. Or, c'est ce qui est en train de se passer.

Indépendamment de tout cela, les décisions de Hollande ont été profondément antidémocratiques. Alors que l'esprit du Traité était extrêmement clair sur le fait que c'était une disposition constitutionnelle, il a joué sur certaines formulations pour obtenir qu'il n'y ait pas de modification de la Constitution, première argutie.
Deuxième argutie, à en croire les sondages, il y avait une majorité écrasante de gens prêts à voter contre s'il y avait eu consultation. Donc on passe outre à la volonté des peuples et on impose des choses dont on sait très bien que, comme par le passé, elles ne vont pas marcher et que ce n'est pas sous une forme durcie qu'elles marcheront dans l'avenir.
Les élites n'accepteront des changements que s'ils leur sont imposés. Seuls, donc, les mouvements sociaux peuvent changer les sociétés, d'où la nécessité de la bataille des idées pour armer les citoyens.

Il est temps de transformer cette société. La transformation se fera au prix d'une révolution des consciences, d'une révolution des pratiques qui restituera le bénéfice des richesses à ceux qui les créent et non à ceux qui les exploitent, d'une révolution qui rendra le pouvoir au peuple, ce qui est la définition même de la démocratie.

Daniel

LE FASCISME NE RENTRERA PAS DANS LES FACS.....


Vendredi entre 12 h et 13 h 30, avec un temps ensoleillé et chaud pour un 19 octobre, la section était bien représentée ; huit camarades ont répondu présents pour distribuer et prendre des contacts avec les étudiants. 

Nous leur avons présenté le tract "NON à l'extrème droite dans les facs". 650 exemplaires distribués ont permis aux étudiants de connaître les positions du PCF et notre lutte permanente contre ce parti raciste, antisémite, capable de toutes les provocations, y compris la violence.




Souvenons-nous


Il y a un an, seize détenteurs de gros patrimoines s'alarmaient de la situation et signaient dans Le Nouvel Observateur un appel pour l'instauration d'une contribution fiscale exceptionnelle qui toucherait les contribuables les plus aisés. Ce qu'a fait le nouveau gouvernement avec la taxation de 75% des hauts revenus.
Soudainement, les « taxez-nous » sont devenus des « oubliez-nous », à un tel point que le richissime Bernard Arnaud a failli devenir citoyen belge. Ceux qui hier applaudissaient le remarquable esprit civique des riches dénoncent aujourd'hui des mesures soi-disant confiscatoires qui méprisent le talent et ruinent l'économie du pays. 
Confiscatoires, certainement pas, car la taxation à 75% n'est plus que de 67%, CSG et CRDS déduites. Ce qui rapproche du taux marginal d'imposition de 65% en cours il y a 35 ans. Quant à la performance, parlons-en quand on sait que ce sont les cadres dirigeants qui fixent leur propre rémunération.
A noter que la fuite de ces précieux talents est quasi nulle et la mobilité très faible car le nombre de patrons qui dirigent des entreprises étrangères est aussi faible que celui des
patrons étrangers en France.

Par contre, ces contribuables reflètent l'explosion des inégalités en France. Au nombre de 6000, ils sont au top des 0,01% des ultra-riches. Ceux dont le revenu moyen a doublé en dix ans quand celui des 90% des salariés du bas de l'échelle ne progressait que de 4%. Ils font aussi partie des quelques 5% dont les revenus ont encore progressé en 2010 à contrecourant du reste de la population. D'ailleurs, l'INSEE affirme que tous les indicateurs montrent une nouvelle progression des inégalités. L'an prochain, disent Les Echos , les
groupes du CAC40 devraient distribuer d'avantage de dividendes en y consacrant 38 milliards d'euros, soit une augmentation de 5% quand les bénéfices reculent depuis la deuxième année consécutive.

La part des profits versée aux actionnaires qui était de 49% en 2010 et de 51% en 2011 progressera encore en 2012. Ce qui ne devrait pas concourir à l'amélioration de notre compétitivité ni au développement des investissements productifs.
Une belle illustration qui prouve que c'est bien la rémunération disproportionnée du capital qui nuit à la compétitivité et non le « coût » du travail.

Identité nationale


Que les bonnes âmes hurlent ou pas ne changera rien à l’affaire. Les problématiques dites identitaires travaillent profondément notre grand corps malade, la France, et notre vieux continent.
Quel méchant mot que celui d’identité ! Quel méchant mot que celui-ci qui sonne comme une insulte aux oreilles de celles et ceux qui ont fait profession d’être mouvement, devenir, voyage, liberté sans autre attache que leur volonté propre !
Et pourtant... plus les forces du marché dissolvent la culture, les valeurs, le sacré d’ici ou de là-bas, plus elles répandent le lisier inodorant de leur idéologie individualiste et plus le méchant réel remonte, tourbe mélangée, protéiforme, régressive et progressiste, Janus électoral.
Nous pouvons crier tout à la fois à la victoire, à la réussite, au danger fasciste, à je ne sais quoi d’autre. Le réel vivant est toujours là après les cris. Et par des formes diverses notre communauté nationale exprime son vouloir-vivre collectif, sa volonté de souveraineté, sa volonté de vivre-ensemble, expression qui n’est que qu’un synonyme émasculé de la nation. En régime économique libéral, la liberté n’est que la contraction de la liberté de consommer et de se vendre.
C’est dans la solitude face à la précarité ou à la marchandise qu’est forgée notre liberté présente. Nous sommes libres de voyager de capitale mondialisée en capitale mondialisée, libres de voyager dans des espaces qui, culturellement, sont ceux du libéralisme économique. Ce cycle est désormais consommé. Que nous éprouvions de la peur ou du chagrin ne changera rien. Pour mal paraphraser Régis Debray, ayant éprouvé que la soi-disant disparition des frontières conduisait au redoublement dans l’ordre libéral des guerres de frontières, de l’enfermement individuel, de la résurgence des
chauvinismes. Alors, il faut se rendre à l’évidence que la vie collective n’est pas juste le résultat de l’addition des comportements des acteurs individuels, elle est en propre une question politique.
C’est la fin des terroristes du mouvement qui à l’évocation du mot identité sortaient leurs fusils à bienpensance.
Oui, notre vie collective est politique, c’est-à-dire à la fois bien sûr produit de la société et produit de la sphère relativement autonome des formes de délibérations collectives.
Faut-il s’en réjouir ? Bien sûr, et plutôt deux fois qu’une. C’est la culture qui est de retour ! C’est les valeurs ! C’est la capacité de la politique de s’incarner dans des choix de société et non plus simplement dans la bonne gestion des paramètres économiques. Pour le pays qui se flatte d’avoir inventé laïcité et République, Lumières et Révolution française, quelle bonne nouvelle que ce retour du devenir humain sur la place publique.
Mais j’en conviens, cette bonne nouvelle est un optimisme de la volonté et après son annonce, que de viles questions nous aurons à traiter : industrie, travail, souveraineté, question nationale, rôle de l’école de la République, articulation avec les questions européennes et mondiales... Que de vilaines remises en cause sont à prévoir pour les idéologues de l’instant présent, des libéraux-libertaires tapis au fond des draps chauds de leur loft si bien aménagé...
Dommage pour eux. Les inactuels sont de retour.

Patrice Bessac,
Edito de « La Revue du Projet », n 17, mai 2012

La Hchouma les Fachos !!!



Ils se surnomment eux-même « les rats ». Mais avec quel pitoyable morceau de fromage ils s'amusent.

« Si toi aussi tu te sens l’âme d’une jeunesse plus saine, si tu as un minimum de bon sens, tu rejoindras
l’univers fascinant d’un militantisme percutant. Avec classe et prestance, tu rejoindras le Groupe Union
Défense. » GUD Nancy.

Bon, ils n'ont jamais rien fait pour la France. Bon, les avancées sociales telles que les congés payés, la sécurité sociale ou la retraite, ils ne se sont pas battus pour les obtenir. Bon, leurs pairs et aînés politiques étaient du côté des collabos rabougris. C'est vrai qu'ils ont un sacré héritage honteux à assumer. Mais attention, ils le font « avec classe et prestance » !
Bon ! Finissons de vider ces poubelles de l'histoire. Les communistes de Nancy ont d'autres chats à fouetter ! Des questions plus importantes comme l'opposition au traité européen, comme la proposition d'une véritable politique industrielle pour la Lorraine ou encore pour la sécurité sociale
Et cela mérite tout notre engagement !



Extrême Droite hors de nos universités et de nos lycées !

Le Parti Communiste Français tient a apporter son soutien aux étudiants syndicalistes  de notre ville qui depuis quelques semaines doivent faire face  à la refondation du GUD (Groupe Union Défense) sur les campus de la ville. Ce groupuscule d’extrême droite qui souhaite un retour aux heures les plus sombres de notre histoire doit savoir qu'il trouvera toujours sur son chemin le PCF pour lui barrer la route. 
Ci-dessous le communiqué de presse unitaire des organisations de jeunesse contre les tentatives d'intimidations du GUD à Nancy:

Depuis quelques mois, le GUD (Groupe Union Défense) groupuscule étudiant d’extrême droite refait surface sur les universités et les lycées nancéens. Le GUD n’est pas inconnu à Nancy, il était implanté sur l’université Nancy-II et menait alors des actions d’intimidations sur les campus et des manifestations en centre ville.
Aujourd’hui, le 

GUD reprend les collages d’affiches aux contenus fascistes et tente d’intimider les syndicats étudiants de l’Université en recouvrant leurs locaux d’autocollants.
Nous ne laisserons pas les idéologies nationalistes et identitaires rentrer dans nos lycées et nos universités. Les idées réactionnaires portées par ces groupuscules n’ont pas leur place sur des lieux d’émancipation intellectuelle.
En tant qu’organisations progressistes et antiracistes, nous condamnons la tentative d’intimidation du GUD sur les sites universitaires de Nancy. Quand le GUD s’attaque à une des organisations antifascistes, il s’attaque à toutes et la riposte sera unitaire.

Signataires :

UNEF Nancy, Sud Étudiant, Lorraine sup’ CGT, Snesup Nancy, Les Obstinés, Secteur Jeune de Gauche Unitaire 54, Jeunesses Communistes 54, Réseau Jeune du Parti de Gauche 54, Mouvement Jeune de Gauche Anticapitaliste 54, Secteur Jeune du Nouveau Parti Anticapitaliste 54, Mouvement des Jeunes Socialistes Meurthe et Moselle, Jeunes Écologistes Lorraine.

Nous avons besoin de Florange


C'EST SÛR
NOUS AVONS DES ATOUTS

Publié le 27 Juillet 2012, le rapport Faure, demandé par le ministre du redressement productif, M. Arnaud Montebourg, met en lumière la parfaite « viabilité et rentabilité » du site intégré de Florange.
La haute qualité de l’acier produit, les savoir-faire, les innovations sorties du pôle de recherche et développement de Maizières-Lès-Metz, la situation géographique stratégique plaçant le site de Florange au cœur de l’Europe, sont autant d'atouts incontournables.
Les besoins en acier grandissants poussent à des innovations qui permettent de rester compétitif, mais cela suppose d’importants investissements.Qu’en est-il des promesses de Monsieur MITTAL à SARKOZY (quelques 330 millions d’Euros d’investissement pour Florange) lors de la fermeture de l’aciérie de Gandrange  ?
Qu’en est-il également de la promesse, certes minimaliste, du candidat François Hollande d’investir 17 Millions d’Euros pour « sauver Florange » ?
MAIS 
NOUS HÉRITONS D'UNE INDUSTRIE 
VAMPIRISÉE PAR LES FINANCIERS 

La casse de de la sidérurgie, entamée dès les années soixante, véritable désastre humain, industriel, économique, participe à la destruction d'un bassind'emploi historique en Lorraine. L'absence de politique industrielle a amené les usines à devenir de véritables laboratoires de la fléxibilité, avec les résultats que nous connaissons sur la précarité des contrats de travail, sur la pénibilité, sur la santé, sur la vie des hommes et de leurs familles. Mais il a fallu attendre 2005 et l'OPA de MITTAL sur Arcelor pour que le laboratoire trouve son savant fou: un industriel ? Non, un financier. Un financier qui fragilise un site pourtant excédentaire dans le seul but de staisfaire les cationnaires.
POURTANT
NOUS SOMMES TOUS CONFRONTER AUX MÊMES QUESTIONS
Allons-nous continuer à brader nos industries ?
Allons-nous poursuivre la mise à mal de notre indépendance en terme de production d’acier, celui-là même qui alimente notre industrie automobile ?
Allons-nous accepter de voir pulvériser les plus de 5000 emplois qui dépendent de l’aciérie de Florange, quand on additionne les emplois sur site, la sous-traitance et les emplois induits  ?
Allons-nous laisser l’acier parcourir l’Europe pour être transformé en France alors qu’il pourrait y être également produit, et cela à l’heure où nous parlons d’écologie, de développement durable, d’empreinte carbone ?
Allons-nous abandonner les projets comme Ulcos, projet de la communauté européenne qui implique 48 entreprises de 15 pays européens (dont les principales entreprises sidérurgiques) et qui a pour but la réduction de 50% des émissions de CO2 provenant de la sidérurgie ?
ENSEMBLE 
NOUS DEVONS EXIGER DU GOUVERNEMENT:

  • maintien de l’outil de production et des emplois sidérurgiques, à Florange ;
  • fermeté à l'égard de MITTAL, car c'est un leurre d’imaginer que les filières chaude et froide sont indépendantes l'une de l'autre et donc que seule l’une des deux pourrait être reprise par un concurrent ;
  • intervention dans le conseil d'administration d'Arcelor Mittal avec la puissance publique pour refuser le démantèlement de Florange et exiger immédiatement le remboursement des millions versés à Mittal sur les fonds publics.

    Parce que la politique industrielle d’aujourd’hui
    garantit l’avenir de la France

    J.M.