La Lorraine point de départ de la campagne contre l'austérité.



Le front de gauche commence l'année sur les chapeaux de roues ! Dans son premier meeting de l'année à Metz plus de 1000 personnes sont venues de toute la région (et parfois de plus loin) pour entendre nos solutions face à la crise du capitalisme. Les syndicalistes ont commencé la soirée : Florange (le CGT Arcelor-Mittal), Gandrange, Sanofi, Virgin... tous ont pu témoigner des dégâts du capitalisme sur nos emplois, nos industries, notre Lorraine.

Après ce constat les leaders des partis du front de gauche, dans le cadre du lancement d'une vaste campagne contre les politiques d'austérités, on réaffirmé l'absurdité économique de celles ci et dans la foulée aligné notre plan de sortie de la crise du capitalisme tout en montrant la porte de la sortie du capitalisme en crise. Jean-Luc Mélenchon (PG) puis  Myriam Martin (GA), Christian Picquet (GU), Clémentine Autain (FASE) et pour clore, Pierre Laurent (PCF) se sont succèdé à la tribune.



La section de Nancy a profité de ce meeting pour informer, via un tract et en contactant Pierre Laurent pendant le meeting, de la situation préoccupante de Presstalis (distribution de la presse) où sont menacés 1250 emplois mais aussi la pluralité et la liberté de la presse.


Comme d'habitude le PCF s'adresse aux travailleurs (y compris travailleurs privés d'emplois) en tout temps, se plaçant dans la revendication sociale et proposant des perspectives politiques concrètes crédibles, immédiates et à long terme ; quand beaucoup se vautrent dans l'opportunisme et la démagogie. 

Merci à Le fil Rouge pour les photos
Ainsi qu'aux camarades de la section.























La CGT s’adresse avec solennité à l’ensemble des salariés :cet accord concerne tous les salariés et prétend mettre en place ce dont le Medef a toujours rêvé et qu’il n’avait jamais réussi à imposer.






Le 11 janvier, les négociations nationales dites de « sécurisation de l’emploi» se sont terminées par un projet d’accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés.  La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne le signeront pas. Par contre, la CFDT, la CGC et la CFTC ont décidé de le  parapher.  Un projet de loi début mars doit être présenté au conseil des ministres pour ensuite être soumis au Parlement.

Un accord de flexibilisation forcée.
Alors qu’il y a chaque jour plus de 1500 nouveaux chômeurs,  que les ruptures conventionnelles (dont 80% sont imposées  aux salariés) et les plans de départs volontaires » explosent, le  patronat prétend qu’il serait difficile de licencier? Que le droit  du travail serait trop rigide? Faudrait-il pour travailler accepter  de perdre tous ses droits, que le travail non ou mal déclaré  devienne la norme, que les «mini jobs» à l’allemande ou le travail «indépendant» à la roumaine ou à la polonaise fleurissent? L’accord organise, la mobilité interne forcée, d’un site à l’autre, sans aucune limite garantie nationalement, pour le temps et la distance supplémentaire de trajet. Et celui qui refusera sera  licencié pour «motif personnel»!

Un accord de sécurisation de la délinquance patronale.
Les salariés, quelle que soit la taille de leur entreprise, leur type de contrat et même s’ils sont mal déclarés, ont aujourd’hui un  droit commun : pouvoir aller aux prud’hommes et espérer récupérer les sommes qui leur sont dues. L’accord met en place un maximum récupérable selon l’ancienneté et empêche de remonter au début du  préjudice. La réparation pour des faits remontant à  plus de 3 ans ne sera plus possible!
Au-delà des heures ou des salaires non payés, les victimes  de harcèlement, de discriminations et celles de l’amiante apprécieront!
En instaurant des peines «plafond», l’accord fait des employeurs la seule catégorie qui échappe en France à la sanction proportionnelle au délit.


Un accord de chantage à l’emploi
Nicolas Sarkozy en avait fait son cheval de bataille, mais cela a raté. Les salariés savent par expérience que quand ils acceptent «pendant une période difficile» de réduire leur salaire et leur temps de travail, dès que l’accord est terminé, le patron invente autre chose avec des plans de licenciements à la clé. L’accord prévoit que les salariés qui touchent à partir de 1300 euros nets par mois pourront voir leur salaire baissé ou leurs horaires modifiées pendant 2 ans! C’est toujours le même discours : si ça va mal, c’est de la faute des salariés, qui seraient «trop payés». Par contre, rien sur une baisse « temporaire » des éventuels dividendes versés aux actionnaires!


Une attaque en règle contre le CDI
Le Medef n’a pas réussi à imposer son «CDI de projet», mais veut expérimenter pour des salariés des petites entreprises le contrat «intermittent»,  contrat totalement flexibilisé, qui  empêche toute vie régulière et toute construction d'avenir.

Le patronat veut faire avaliser l’instauration d’un pseudo CDI dit CDI intérim sur lequel les négociations  de branche butent depuis des mois.


Un accord pour faciliter les licenciements collectifs
Aujourd’hui 3% des nouveaux chômeurs ont pu « bénéficier » d’un plan social, c’est encore trop pour le Medef. Sa solution est radicale : décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par simple accord d’entreprise, voire, si les délégués sont récalcitrants, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail. Il suffira à l’employeur de consulter la CE, (un avis négatif suffit)  et d’attendre 3 semaines la réponse de l’administration. Sans réponse, le texte est homologué et le patron peut licencier.
Où sont les mesures contre les licenciements boursiers, les possibilités données aux salariés pour construire des propositions alternatives aux projets patronaux ? Le recours à l’expert est limité comme jamais, le juge est mis «hors sujet», et tous les délais sont fixés à l’avance.  Rien n’est prévu pour accompagner les salariés licenciés : aucun moyen nouveau pour Pôle emploi, rien de neuf au niveau du bassin d’emploi. Les droits individuels à la formation restent à 120h maximum….


En « contrepartie» de ces reculs, des avancées pour plus tard, peut être, et pas pour tous.
Une complémentaire santé pour tous : Les salariés des entreprises de moins de 50 salariés ne sont, pour la plupart, pas concernés! Par contre les assurances se frottent les mains à l’avance du pactole qui va leur être offert. Tant pis pour la Sécu!
Des «droits rechargeables» à l’indemnisation pour les demandeurs d’emploi : Ce sont les chômeurs eux-mêmes qui vont devoir se les payer entre eux, le Medef ne prévoyant pas de recettes supplémentaires.
Ceci alors que plus de 50% des chômeurs ne sont pas indemnisés aujourd’hui!

Des « contrats courts » enfin taxés : Tant mieux, mais le Medef a réussi à ce que cette mesure ne rapporte rien à l’Unedic, mais  rapporte plus de 40 millions d’euros aux employeurs, puisqu’ils ont décidé d’exonérer de cotisations patronales l’embauche de jeunes de moins de 26 ans. C’est un nouveau jackpot pour le patronat!
Un encadrement du travail à temps partiel ? : Les 24h hebdomadaires mini prévues pour tout contrat à
temps partiel sont en réalité un chiffre «lissé» sur l’année pour ceux et celles qui sont déjà à temps partiel, ce
qui autorise tous les abus. En outre, ce minimum peut être diminué automatiquement pour les salariés déjà en
poste, et sur demande «pour les nouveaux embauchés » (surtout si l’employeur lui conseille de demander). Et l’employeur pourra imposer de modifier 8 fois par an le volume d’heures hebdomadaire. S’il y a plus d’heures que prévu, elles ne seront pas forcément considérées comme des heures complémentaires et donc ne seront pas payées plus!


Le Medef, qui tient là sa revanche, appelle à transposer l’accord «tel quel» dans la loi. Il n’y a aucune raison pour lui faire ce cadeau : Mobilisons nous partout pour que la loi à venir rompe avec la politique précédente et construise réellement de la sécurité pour l’emploi des salariés.

Le contenu de l’accord est disponible sur www.cgt.fr



Retraites Complémentaires ARRCO et AGIRC 


ARRCO et AGIRC - Le Medef persiste dans les mesures régressives, la CGT fait des propositions et
démontre qu’on peut faire autrement


Une troisième réunion de négociation était programmée ce mardi 15 janvier. D’entrée de jeu, le Medef à remis sur table un document intitulé « projet d’accord » en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’un projet d’accord… Comprenne qui pourra.

Le plus important est que ce projet reste dans une veine très régressive avec en particulier :
• Évolution des pensions pour 2013 au niveau de l’inflation moins 1,5 point, puis de 2014 à 2017 au niveau de l’inflation moins 1 point.

• Une baisse du taux de réversion de 60 à 56 % dès le 1er janvier 2014 et un âge minimum qui passerait de 55 à 60 ans à l’ARRCO.

Le texte propose également une réduction de 30 % des droits des chômeurs.
Enfin, le Medef propose dans ce même projet des dispositions pour le moyen et le long terme, alors même que ces points devaient initialement faire l’objet de débats ultérieurs, dans le prolongement de la concertation annoncée par le gouvernement sur les retraites. Inutile de développer sur la nature des mesures avancées, puisqu’elles portent principalement sur le recul de l’âge d’accès à une retraite sans abattement (de 62 à 64 ans d’ici 2027).

La CGT a naturellement exprimé son hostilité au projet patronal. Elle a surtout montré qu’il était possible de faire autrement au travers de son projet d’accord qu’elle a commenté et explicité. Ce projet permettrait d’équilibrer le financement des régimes sur la base d’une augmentation des cotisations (1,36 point à l’ARRCO et 2,60 points à l’AGIRC) supportée à 90 % par les employeurs, à 10 % par les salariés. D’autre part, la proposition CGT introduit la modulation des cotisations. Les entreprises à fort taux de main d’œuvre ne seraient pas concernées par l’augmentation (ce qui concerne l’essentiel des artisans, TPE…).

En termes de ressources, le projet CGT porte également l’élargissement de l’assiette de cotisations
à l’intéressement, la participation...

Le problème de fond demeure la question des ressources, le Medef insistant sur son refus d’augmenter les cotisations, concédant que cette question pourrait être abordée fin … 2014. Une fois de plus, il apparaît qu’il n’y a rien à attendre de bon de ces négociations sans une intervention du monde du travail. Une prochaine réunion est prévue le 6 février prochain. Il est urgent d’informer les salariés et les retraités de ce qui est en discussion afin de faire valoir une approche qui leur soit plus favorable.

Montreuil, le 15 janvier 2013










19 janvier 2013 à Nancy : à nous de faire l'Histoire !




Le mariage pour tous, en faire une réalité...
La culture, l'organisation familiale, l'amour, ne tombent pas du ciel et émanent encore moins de dispositions génétiques ! Cette idée communément acceptée à notre époque a pourtant mis un bout de temps avant de devenir majoritaire.
En effet, la définition de l'homosexualité comme plus ou moins normale et acceptable a été l'objet d'âpres batailles. Et aujourd'hui, avec le mariage pour tous, nous sommes à la veille d'une avancée sociale historique en terme d'accès aux droits dans notre société. Le droit au mariage pour tous viendra sceller dans le marbre une victoire majeure du camp du progrès social face aux forces réactionnaires. Aujourd'hui, citoyens, soyez le camp du progrès !
Petit rappel des grandes batailles :
– Révolution française : la France est le premier pays à abolir le crime de sodomie.
– Le 12 décembre 1917, en Russie, la promulgation du code pénal révolutionnaire abolit l'ancien code tsariste et, de fait, dépénalise l'homosexualité.
– 1981,  Robert Badinter affronte les parlementaires de la droite afin de supprimer le « délit d'homosexualité » du code pénal, disposition scandaleuse héritée du régime de Vichy.
– 1983, c'est à Jack Ralite, ministre communiste de Pierre Mauroy, que revient l'honneur de
récuser la classification de l'Organisation mondiale de la santé considérant l'homosexualité
comme une maladie mentale.
– En 1990, Jean-Luc Mélenchon – depuis devenu candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle  de  2012
 –  dépose  la  première  proposition  de  loi  visant  à  instaurer  un partenariat civil ouvert aux couples homosexuels.
– En 1998, les parlementaires communistes soutiennent le projet du PACS.
– 2005, Marie-Georges Buffet, André Chassaigne et les membres du groupe des député(e)s communistes et républicains déposent une proposition de loi pour instaurer « l'égalité de droit de tous les couples ». Il s'agit de lutter contre les discriminations que les couples de même sexe subissent au niveau des dispositions testamentaires, du droit à un séjour stable pour les personnes de nationalité étrangère ou en ce qui concerne l'adoption.
– Le 11 février 2012, c'est face au caractère insupportable des discriminations que subissent encore les couples homosexuels et avec la volonté de remédier à ces injustices que Claudine Cordillot, maire communiste de Villejuif, prend l'initiative de célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe, suivant ainsi l'exemple donné par un édile girondin.
– 19 janvier à Nancy : à nous de faire l'Histoire !

CGT: UNE PROVOCATION DE PLUS… UNE REACTION EN SUS… (OU LA LOI DU TALION !)


UNE PROVOCATION DE PLUS…
UNE REACTION EN SUS…
(OU LA LOI DU TALION !)

Pendant que le citoyen lambda festoyait en attendant la nouvelle année, le salarié du CDR de Nancy s’inquiétait de son avenir et de sa famille en apprenant que le titre des échos n’apparaissait plus dans les listings des titres à traiter pour le lendemain…

Que signifiait encore cette nouvelle surprise ?

Aucune information ni de l’éditeur, ni de la direction de PRESSTALIS qui prouve encore à ceux qui pouvaient en douter le peu de considération que ces gens-là ont à l’égard des salariés de PRESSTALIS et la confiance toute relative qu’il faut bien leur accorder.

Après avoir interpellé leurs élus nationaux, les salariés apprennent que l’éditeur a profité de manière sournoise du transfert des échos à l’imprimerie de Tremblay pour faire "du direct imprimerie"  via les véhicules du FIGARO et priver ainsi le CDR de ces volumes.

Le directeur de PRESSTALIS balbutie des arguments d’intérêts industriels peu convaincants et reconnait sa connaissance du dossier.

Cette provocation de certains éditeurs de tenter de dévitaliser les centres de Province et de les vider de leur charge de travail pour donner encore plus de poids à la direction PRESSTALIS dans sa volonté de mise en œuvre de plan de restructuration et de suppression de 1250 salariés est inacceptable.

Légitimés par cette provocation, Gonesse et les CDR de Vitrolles, Toulouse, Nantes et Lyon, unis comme les 5 doigts de la main, ont bloqué les échos hier au niveau national à titre d’avertissement et se réserve le droit d’une riposte à la mesure de l’agression subie.

Les salariés PRESSTALIS soutenus par leur syndicat, le SGLCE, exigent dès à présent un retour immédiat au schéma de distribution antérieur et la réintégration du titre les échos dans les CDR.

Ils n’accepteront à l’avenir ni cette complicité à peine déguisée, ni ces décisions unilatérales de certains éditeurs qui aggravent le climat des relations dans le secteur de la distribution et se tiendront prêts à réagir à toutes nouvelles tentatives de déstabilisation.

Notre demande de tenue d’une table ronde avec les pouvoirs publics et une recherche de solution politique du conflit PRESSTALIS se trouve renforcée par ces attaques répétées envers le système coopératif de la distribution, cette volonté de libéralisme effrénée de la part de certains éditeurs et de mise en œuvre d’un plan de départs contraints de la part de la Direction Générale de PRESSTALIS.



"Aie confiance" dit l’écho


Répondit le salarié PRESSTALIS





Le Monde du travail
Vu par les patrons de Presse et leurs amis du MEDEF












A nous de répondre à la hauteur de leur mépris !

CGT: Le Medef s’obstine à exiger plus de flexibilité Votre intervention est indispensable !



Pendant que Depardieu et Bardot essaient de nous faire pleurer sur les conditions de vie des millionnaires en France, le medef passe une fois de plus à l'offensive. Heureusement la CGT est là pour informer et défendre les salariés, face à cette nouvelle tentative de briser le Code du Travail. Voici un texte de la CGT:


Depuis trois mois des négociations sont ouvertes entre les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés à la demande du gouvernement pour « sécuriser l’emploi ».

Au fil des semaines, le patronat avec le Medef à sa tête, s’est évertué à détourner ostensiblement le sens initial de la négociation en prétendant la transformer en une occasion pour fléxibiliser davantage l’organisation du travail et précariser encore plus les salariés !
Après avoir touché 20 milliards d’aides publiques, le Medef en veut plus : licencier plus vite, plus facilement,
moins cher et sans contrôle.

Les positions du Medef sont à ce point inacceptables que, pour l’instant, tous les syndicats les ont rejetées. La partie n’est cependant pas terminée, les négociations reprennent les 10 et 11 janvier 2013.

C’est une révolution dans le Code du Travail qui se prépare. La CGT vous informe et vous alerte. Prenez
connaissance de ce qui vous menace:

Le contrat de projet : nouveau contrat précaire


Il existe déjà une multitude de contrats de travail qui permettent une extrême souplesse pour les employeurs et qui provoque une extrême précarité pour les salariés. (Temps partiel, CDD, contrats de chantier, saisonnier, intérimaire, aidé, intermittent, d’alternance,… bientôt contrat de génération et contrat d’avenir.)
Le Medef innove encore avec le contrat de projet : Votre employeur pourrait vous employer demain en CDI de projet qui n’a de CDI que le nom puisque vous pourriez être  licencié dès la fin de la tâche  confiée. Cela pouvant se produire à tout moment et sans l’application des droits liés à un licenciement économique.
Vous n’auriez aucune indication précise sur la fin de votre contrat. Comment construire votre avenir, obtenir un logement ou un crédit bancaire face à une telle incertitude ?


La mobilité… forcée


Votre employeur pourrait vous muter sur un autre site de travail situé à 50 km  ou augmenter votre temps de trajet de 45 minutes avec comme conséquences une forte amplitude de votre journée et des frais de transport accrus. En cas de refus de votre part, direction la porte !

Le chantage à l’emploi, l’arme pour déréglementer


Déjà aujourd’hui, au nom de la compétitivité et sous prétexte de crise, la plupart des entreprises, quelle que soit leur situation financière, exercent le chantage à l’emploi (gel des salaires, augmentation des cadences et des amplitudes de travail, recours aux contrats précaires…) mais elles sont obligées de respecter les clauses de votre contrat de travail.
Demain, le Medef veut se débarrasser des clauses individuelles du contrat de travail : dès lors qu’un accord collectif serait passé dans l’entreprise pour soi disant « préserver l’emploi », tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire, une modulation du temps de travail, un changement d’affectation de son lieu de travail, une détérioration des conditions de travail…
Alors qu’aujourd’hui votre entreprise ne peut agir ainsi sans votre accord, demain en cas de refus vous seriez licencié pour motif économique mais sans reclassement et  avec des indemnités minorées. Vous seriez en plus privé de votre droit de recours devant un juge!

Droit du travail : la jungle contre l’État de droit!…et si on pouvait faire travailler gratuitement!


Aujourd’hui, vous avez 5 ans pour réclamer les salaires payés ou contester tout manquement de votre employeur. Le patronat veut ramener ce délai de prescription à 18 mois.

Ce, CHSCT : des moyens d’intervention réduits 


Aux yeux du Medef le comité d’entreprise et le CHSCT constituent une entrave à la liberté de gestion des employeurs. Le Medef veut donc réduire leurs prérogatives.

Plus de chômeurs moins d’indemnités


Aujourd’hui, moins d’un salarié sur deux est indemnisé par l’allocation chômage, les femmes, les jeunes ayant peu travaillé sont les plus pénalisés.C’est l’état, avec l’argent public, qui vient de plus en plus en aide aux chômeurs par l’attribution de diverses allocations : les entreprises licencient, la collectivité paie !Le patronat veut bien revoir le mécanisme d’indemnisation des chômeurs…mais à coût constant. Autrement dit, ceux qui sont indemnisés devront accepter une diminution de leurs droits pour que d’autres en bénéficient.


Pour le patronat, c’est aux salariés de se débrouiller des conséquences de la crise !


Pour la CGT : C’est non ! face à l’urgence sociale, à la précarité galopante, à l’explosion du chômage; il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveauxd’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau.