CGT: UNE PROVOCATION DE PLUS… UNE REACTION EN SUS… (OU LA LOI DU TALION !)


UNE PROVOCATION DE PLUS…
UNE REACTION EN SUS…
(OU LA LOI DU TALION !)

Pendant que le citoyen lambda festoyait en attendant la nouvelle année, le salarié du CDR de Nancy s’inquiétait de son avenir et de sa famille en apprenant que le titre des échos n’apparaissait plus dans les listings des titres à traiter pour le lendemain…

Que signifiait encore cette nouvelle surprise ?

Aucune information ni de l’éditeur, ni de la direction de PRESSTALIS qui prouve encore à ceux qui pouvaient en douter le peu de considération que ces gens-là ont à l’égard des salariés de PRESSTALIS et la confiance toute relative qu’il faut bien leur accorder.

Après avoir interpellé leurs élus nationaux, les salariés apprennent que l’éditeur a profité de manière sournoise du transfert des échos à l’imprimerie de Tremblay pour faire "du direct imprimerie"  via les véhicules du FIGARO et priver ainsi le CDR de ces volumes.

Le directeur de PRESSTALIS balbutie des arguments d’intérêts industriels peu convaincants et reconnait sa connaissance du dossier.

Cette provocation de certains éditeurs de tenter de dévitaliser les centres de Province et de les vider de leur charge de travail pour donner encore plus de poids à la direction PRESSTALIS dans sa volonté de mise en œuvre de plan de restructuration et de suppression de 1250 salariés est inacceptable.

Légitimés par cette provocation, Gonesse et les CDR de Vitrolles, Toulouse, Nantes et Lyon, unis comme les 5 doigts de la main, ont bloqué les échos hier au niveau national à titre d’avertissement et se réserve le droit d’une riposte à la mesure de l’agression subie.

Les salariés PRESSTALIS soutenus par leur syndicat, le SGLCE, exigent dès à présent un retour immédiat au schéma de distribution antérieur et la réintégration du titre les échos dans les CDR.

Ils n’accepteront à l’avenir ni cette complicité à peine déguisée, ni ces décisions unilatérales de certains éditeurs qui aggravent le climat des relations dans le secteur de la distribution et se tiendront prêts à réagir à toutes nouvelles tentatives de déstabilisation.

Notre demande de tenue d’une table ronde avec les pouvoirs publics et une recherche de solution politique du conflit PRESSTALIS se trouve renforcée par ces attaques répétées envers le système coopératif de la distribution, cette volonté de libéralisme effrénée de la part de certains éditeurs et de mise en œuvre d’un plan de départs contraints de la part de la Direction Générale de PRESSTALIS.



"Aie confiance" dit l’écho


Répondit le salarié PRESSTALIS





Le Monde du travail
Vu par les patrons de Presse et leurs amis du MEDEF












A nous de répondre à la hauteur de leur mépris !

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