Dans son offensive contre les salariés et le code du travail, le Medef cible une fois de plus la durée du temps de travail

Il vise en réalité la modération salariale et l'exonération des heures supplémentaires qui se déclenchent à partir de la 36ème heure.

Un peu d'histoire sur la réduction du temps de travail. Les lois « Aubry » s'inscrivent dans une longue
tradition de luttes syndicales et politiques. La loi de 1841 limite le temps de travail des enfants de douze à seize ans à 12 heures par jour et à 8 heures pour les enfants de huit à douze ans. En 1900, la journée de travail a été fixée à onze heures et en 1906, la loi sur le repos dominical a limité la semaine à six jours. Le Front populaire de 1936 a mis en place la semaine de quarante heures et en 1982, la semaine de trente-neuf heures a été instaurée.

La première loi « Aubry » de 1998 a ramené la durée hebdomadaire du travail de 39 à 35 heures à
partir du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés et au 1er janvier 2002 pour les autres.

C'est la loi « Aubry2 » de janvier 2000 qui fixe le cadre de la mise en place des 35 heures, avec un
allégement de cotisations dégressif en fonction du salaire. Elle est conditionnée à un accord majoritaire et le salarié peut continuer à travailler 39 heures en récupérant ces heures sous formes de repos compensateurs : les RTT. 

Selon la DARES, entre 1998 et 2002, la réduction du temps de travail a créé 350 000 embauches
auxquelles il faut rajouter 50 000 emplois indirects (sport, loisirs, tourisme …). Toujours selon elle, aujourd'hui, la durée moyenne hebdomadaire pour l'ensemble du salariat à temps complet est de 39,5 heures.

Il faut démolir les faux arguments ultralibéraux de la droite et du patronat qui font de la baisse du
temps de travail l'une de leur cible privilégiée. Les propositions du Medef se basent sur une série de contre-vérités basées sur la notion de compétitivité. En réalité, il s'agit pour le Medef de baisser les salaires en supprimant la majoration des heures supplémentaires à partir de la 36ème heure. Pour ce faire, la grande maison patronale n'hésite pas à utiliser tous les mensonges et les artifices, en
affirmant entre autre, que la France est l'un des pays où l'on travaille le moins. Tous les chiffres sérieux démontent ces arguments fallacieux et prouvent le contraire.

Selon Eurostat, l'organisme européen de statistiques sur lequel se fonde l'INSEE, en cumulant temps
complet et temps partiel, avec une moyenne de 37,2 heures de travail hebdomadaire, les Français précèdent les Allemands (35,3 heures), les Italiens (36,9 heures), les Néerlandais (30 heures) et les Britanniques (36,5 heures).

Ces chiffres sont confirmés par l'OCDE qui recense 1478 heures travaillées par actifs en 2013 pour la
France contre 1387 heures pour l'Allemagne. Le modèle que l'on nous cite à longueur d'année en prend un sérieux coup. Mais chut ! Ne parlons pas de choses qui fâchent. 

Quant à travailler moins en années, l'assertion est fausse. Selon Eurostat, les Français travaillent en
moyenne 34,6 années, légèrement en-dessous de la moyenne européenne (35 ans). Les Allemands, c'est 34,7 ans (une différence très marginale avec les Français), les Italiens 30,5 ans, les Grecs 32 ans et les Belges 32,2 ans.

N'oublions pas que le salarié français est le plus productif d'Europe (2ème au monde après les USA).

Sous-couvert de créer un million d'emplois (aux calendes grecques ?), le Medef réitère son mensonge
en prétendant que la durée effective du travail en France est l'une des plus faibles d'Europe et qu'en
conséquent le travail « coûte» plus cher dans notre pays. 

Des allégations qu'il nous faut combattre en parlant notamment du surcoût du capital estimé à 100 milliards d'euros annuels et des dividendes exorbitants des actionnaires pilleurs d'entreprises qui ont encore augmenté de 30% cette année. Sans oublier les quelques 60 milliards par an d'évasion fiscale des plus riches et des multinationales. Et bien sûr, les plus de 20 milliards annuels de fraude aux cotisations sociales du patronat, selon une étude récente de la Cour des comptes.

Daniel
PCF Section de Nancy

Quel est le point commun entre les concessions autoroutières françaises, le 1er marché de produits alimentaires frais du monde (MIN de Rungis) et la recherche publique ?

Le PCF y répond dans 3 de ses derniers communiqués à ces sujets, en pointant le défaut principal de la politique économique du gouvernement :

Toujours favoriser le capital au dépend des investissements utiles au pays.

Voir les liens suivants :

Ces 3 exemples montrent comment s’organise un gaspillage d'aides publiques à des entreprises qui ne participent pas au développement du pays, comment le coût du capital plombe l’économie française, comment sont abandonnés, puis livrés aux appétits de la finance, de formidables outils tels le MIN de Rungis.

Face à cela, l’investissement public est nécessaire. Une politique de relance sociale est indispensable
Il est urgent et possible de reconquérir notre industrie, de développer un nouveau modèle productif au service de l’emploi, de la transition écologique, de l’agriculture durable, de la recherche et de l’industrie. L’Etat doit mobiliser tous les moyens pour cela.

Les communistes lancent un appel à toutes celles et ceux qui veulent une politique de relance sociale
Les communistes lancent un appel à tous ceux qui refusent l’impasse et l’injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent pas du retour de la droite, qui aspirent à sortir de l’austérité et construire un projet de gauche, d’alternative aux choix du gouvernement Hollande/Valls. Les forces pour construire un tel projet sont déjà en marche.

Déjà, le 16 octobre à l’appel de leur syndicats, des dizaines de milliers de salarié-es manifesteront pour dire : « L’austérité ça suffit ! Non au pacte de responsabilité » et pour exiger des mesures immédiates pour le progrès social, défendre et améliorer notre protection sociale. Ils auront le soutien du PCF et du Front de Gauche.

PCF section de Nancy.

Fête de l'Humanité

Quel est le nombre d'adhésions faîtes au PCF à la Fête de l'Humanité 2014 ?
Indice: c'est un nombre à 4 chiffres.



(Photo: action "bureau de recrutement" des communistes de Meurthe et Moselle à la Fête de l'Huma)

OCTOBRE ROSE EN ROUGE À NANCY AVEC LES JEUNESSES COMMUNISTES ET LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

Ce samedi 4 octobre, parmi les milliers de femmes présentes à la course et marche d’octobre rose, les Jeunesses Communistes et le Parti Communiste de la section de Nancy ont participé à ce vaste rassemblement populaire pour la sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
L’échauffement puis la marche se sont déroulés dans une ambiance aussi sympa que dynamique.

Mais pour nous, communistes, nous attendons d’octobre rose plus qu’un moment de solidarité conviviale autour de la nécessité du dépistage.
Nous appelons à une prise de conscience citoyenne du démantèlement des services publics hospitaliers et de la protection sociale en oeuvre !
 En avril dernier à Nancy : grève dans tous les blocs chirurgicaux au CHU et le mois suivant, la grève au Centre chirurgical Emile Gallé...
 Si les structures et les organisations hospitalières sont dépecées et que les professionnels de la santé sont au bout du rouleau, les assurés sociaux espèce en voie de disparition —  auront très sérieusement intérêt à ne pas tomber malades!
  C’est pourquoi, nous appelons au rassemblement et à une action solidaire autour de valeurs communes : la santé et la justice sociale pour tous les citoyens!

Conscients de ces enjeux, des élus locaux communistes étaient de la marche!


Patrick HATZIG, vice-président du Conseil Régional:

“Tout ce qui est humain est nôtre, la santé est notre bien le plus précieux et pour la conserver, la prévention est primordiale. Il faut nous en donner les moyens.”






Julie MEUNIER, conseillère municipale à la Ville de Nancy:

"Parce qu'il faut renforcer les dépistages précoces, il faut développer le service public de la santé."



Annie Levi-Ciferman, Adjointe à la Mairie de Vandoeuvre-lès-Nancy:

"Nous devons nous battre pour permettre un accès égal à tous à la prévention et aux soins, et empêcher des intérêts financiers particuliers d'en faire une marchandise rentable. C' est le sens de la mobilisation des communistes samedi aux côtés des 5ooo manifestantes à Nancy"


 L’UNION FAIT LA FORCE

POUR UNE POLITIQUE DE RELANCE
REJOIGNEZ LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS!


Yohann LEMARE, co-secrétaire de la section de Nancy du PCF:


"C'est en s'engageant à nos côtés que le monde plus juste dont nous rêvons tous deviendra une réalité."

Christian POIRSON, co-secrétaire de la section de Nancy du PCF:

"L'engagement c'est l'assurance de décider de son propre avenir en pesant sur le destin collectif."


Yves GERARDIN, Trésorier de la section de Nancy du PCF:

"Nous devons tout faire pour conserver les acquis du Conseil National de la Résistance.La santé et la recherche ne doivent pas devenir un moyen d’enrichissement du capital mais rester un service public."